Cette méthode permet un gain de 200% à 300% par rapport aux méthodes plus traditionnelles selon des tests fait par I’Institut français de pétrole en 1977 et par la banque le Crédit Lyonnais en 1989. Un rapport de l’UNESCO en 1978 a trouvé que cette method était la plus efficace pour l’appretissage des langues.

La Suggestopédie a été élaborée à partir des recherches menées par le médecin, psychiatre et chercheur bulgare, le Docteur Georgi Lozanov et se base sur les données les plus récentes sur le fonctionnement du cerveau en situation d’apprentissage. Elle s’intéresse tout particulièrement au lien entre la perception périphérique – ce que nous voyons par le coin de l’oeil souvent à notre insu – et l’assimilation des connaissances.

Par ailleurs, les recherches ont permis de démontrer que l’efficacité de la mémoire dépend largement du lien que l’on peut établir entre le connu et l’appris. Ce lien est grandement facilité en lui dotant d’une signification affective positive qui créent une confiance plus grande chez l’apprenant et facilitent l’accès à la mémoire à long terme.

Il est apparu également important de stimuler de manière égale la mémoire à court terme et celle à long terme, puisqu’après trois jours les souvenirs retenus par la mémoire à court terme commencent à disparaître et ce n’est qu’au bout de trois jours que les perceptions captées par la mémoire à long terme deviennent pleinement conscientes. Pour qu’une information pénètre directement dans la mémoire à long terme, le stimulus (c’est à dire ce qui est perçu par l’individu) doit être faible pour qu’il ne soit perçu qu’indirectement.

Cela signifie que pour bien retenir et retenir longtemps, il n’est pas nécessaire de tout focaliser sur le fait d’apprendre, qui génère un blocage, mais plutôt de présenter la matière sur un mode indirect. Le cours est donc structuré en fonction de ces impératifs, un peu comme s’il y avait deux niveaux, l’un concernant la mémoire à court terme, l’autre celle à long terme.

Enfin, notre cerveau travaillant mieux dans l’alternance de nos deux hémisphères droit et gauche, un certain rythme s’instaure, alimenté par une répartition judicieuse entre les moments d’énonciations de certaines règles générales, et les moments où ces règles s’intègrent dans des jeux ou des créations. Cela rend les cours très variés et vivants.

En tout état de cause, une constatation s’impose : l’enthousiasme des participants pendant les stages suggestopédiques et leur motivation profonde de continuer à progresser au terme de leur formation et après.

Les bénéfices de cette méthode :

  • Gain en rapidité d’assimilation de 200 % à 300%
  • La rétention d’information est plus longue (preuves par des témoignages isolés)
  • Instaure une plus grande confiance
  • Amène une meilleure santé
  • Favorise un sommeil plus profound
  • Pour les entreprises, renforcement de la cohésion des équipes
  • Les stagiaires apprennent à apprendre et à repérer leur propre fonctionnement intéllectuel
  • Les participants deviennent plus communicatifs et y prennent plaisir

Les cinq principes fondamentaux
de la suggestopédie

  1. Toujours être positif, tout transformer en positif, enlever toute culpabilté liée à l’erreur en encourageant la curiosité de l’esprit et instaurer la confiance
  2. Prévoir et organiser ce qui sera perçu par la perception non consciente : c’est elle qui forge nos attitudes, détermine s’il y aura ou non apprentissage et qui est plus directement reliée à la mémoire à long terme.
  3. Amener un climat sécurisant qui induit une grande disponibilité où les contenus du cours sont reliés à la sensibilité artistique et aux émotions : par le système limbique (mémoire affective), le message accède plus facilement à la mémoire à long terme.
  4. Distraire les apprenants par des informations non-essentielles pour que les concepts clés ne soient perçues que de façon périphérique ; c’est la perception périphérique qui fait appel à la mémoire à long terme.
  5. Induire l’assimilation avant d’aborder l’analyse. Ainsi celle-ci contrôle-t-elle ce qui est déjà acquis plutôt que de bloquer ou freiner le processus d’acquisition par la peur d’une complexité de quelque chose de non-maîtrisé.